INDOCHINE – CORÉE – ALGÉRIE – TUNISIE – MAROC – OPÉRATIONS EXTÉRIEURES
Témoignage vidéo de Yves MACHET, soldat en Algérie ( enregistré à Saint Maixent l’Ecole en novembre 2017)
Yves MACHET a été soldat dans le Bataillon français de l’ONU en COREE, puis combattant en INDOCHINE et en ALGERIE dans le Bataillon de Corée.
Sa mission en ALGERIE ( sur la ligne Maurice dans le Constantinois)
Yves MACHET en ALGERIE
video de 1 minute 20 ( épisode de la grotte)
Témoignage vidéo du colonel Philippe JAUBERT (enregistré en mars 2017)
Philippe Jaubert est arrivé en Algérie en octobre 1956 et en est reparti en décembre 1958. Il y est revenu de septembre 1959 à mai 1962.
extrait de 2 minutes 30 de son témoignage:
« Un souvenir douloureux »
Témoignage vidéo de Henri MONNET ( mars 2017)
Soldat appelé en Algérie, Henri MONNET a été très gravement blessé en juin 1961 :
« une balle lui a traversé la tête »
extrait de son témoignage ( 10 minutes ) enregistré en 2017
https://www.youtube.com/watch?v=qkGAB5ujiFU
Témoignage du général CLARKE de DROMANTIN
Le général Clarke de Dromantin était lieutenant, commandant de compagnie au 5ème Régiment Etranger d’Infanterie.
» Un jour d’octobre 1959, en Kabylie, une bande rebelle vient d’être repérée en mouvement vers le nord. La compagnie que je commande est chargée de retrouver la bande et de la détruire.
Au cours de l’action ainsi lancée, c’est bien ma compagnie qui, progressant déployée en vue d’une forte barrière rocheuse, est brutalement prise sous un feu massif couchant à terre le tiers de la section de tête. Son chef, un sergent, n’hésite pas. Avec ses hommes valides faisant feu de toutes leurs armes, il se précipite jusqu’aux franges de la position rebelle et s’incruste sur le terrain atteint.
Il va alors s’agir pour moi de rejoindre la section, de rameuter l’ensemble de la compagnie et, selon les ordres reçus, de fixer l’ennemi dévoilé jusqu’à son encerclement complet pour remplir la mission donnée. Une rude phase de poitrines contre poitrines va durer pendant près de deux heures. Nous avançons mètre par mètre en interdisant par le feu tout décrochage adverse, et sommes tellement imbriqués qu’il nous est impossible de disposer du moindre appui extérieur. Au fil du temps, la bande se rend compte qu’elle est encerclée et essaie de percer en force notre dispositif. Sa tentative est aussi violente que son échec est patent car, à découvert, elle se heurte aux tirs ajustés des nôtres. En un quart d’heure, la position rebelle est submergée.
Au bilan, l’ennemi a perdu 44 hommes et le commandant de la katiba figure lui aussi parmi les morts. Pour sa part, la 2ème compagnie déplore la mort de 3 légionnaires et les blessures de 10 autres.
A l’issue d’un combat d’homme à homme, nous sommes vainqueurs et félicités comme tels. Demain, après la nuit passée sur les lieux de l’affrontement, nous serons prêts à repartir en opération. »
Témoignage de Georges WOJCIK
Georges Wojcik était appelé du contingent, classe 57/2B, maréchal des logis, adjoint au chef de la Harka.
» Mon régiment le 1/50 RA cantonné à MAILLOT, Grande Kabylie, altitude 450 mètres. Au pied du massif du DJURDURA avec son sommet, Lalla Kredidja, qui culmine à 2308 M.
Nous étions entourés de forêts et de massifs de moyenne montagne avec des altitudes variant de 1000 à 1700 mètres.
Le 31 août une opération de ratissage est déclenchée pour localiser des Fells en provenance de TUNISIE.
On nous débarque vers Tala Rana, altitude 1400m. Vers 9h le ratissage commence. Les forêts sont séparées par des clairières en espalier terminées par des murets de pierres sèches.
Alors que nous franchissons un muret, coups de feu en provenance de la clairière devant nous, je franchis le muret, coup d’œil à droite à gauche… tout le monde est debout sauf le tireur FM écroulé le long du muret. Je me précipite vers le blessé, du sang sur sa poitrine, j’ouvre sa veste, il a la poitrine éclatée par l’impact de la balle, tué sur le coup.
Le chargeur FM me crie hystériquement « ne le bouge pas il perd son sang »
L’adjudant-chef me rejoint voit la situation et appelle un hélico pour récupérer notre camarade et emmener également le jeune chargeur du fusil mitrailleur qui a complètement perdu les pédales.
Le pilote de l’hélico a trouvé une zone pour se poser mais demande assistance pour guider les infirmiers vers nous.
L’adjudant-chef me regarde, je comprends, je laisse mon armement, enjambe de nouveau le muret et je m’élance pour remonter la clairière, c’est long 200 mètres.
Je récupère les infirmiers et nous redescendons. Je reprends mon armement et nous continuons notre progression sans nous retourner. Adieu l’ami.
Nous avançons prudemment quand derrière un bosquet à environ 50m je vois bouger, j’arme ma MAT (1) et en avançant je rafale, j’aperçois bientôt le fell que j’ai touché, je continue à tirer, l’adjudant-chef me gueule, « stop ton tir nom de dieu il est mort ». Je fouille le cadavre aucun papier, je récupère son arme un fusil Enfield. Nous continuons notre descente vers un oued.
Nous arrivons à l’orée de cette forêt, l’oued est à sec. Des tirs venant d’en face nous accueillent. Impossible de traverser on va se faire massacrer. Nous demandons un appui feu. Un piper d’observation volant à basse altitude jalonne le terrain (chapeau le pilote) peu après 2 T6 entament des straftings (2), à court de munitions ils décrochent. Un silence fait suite à ces manœuvres. Nous risquons une sortie et traversons l’oued. Nous nous dirigeons vers le village de Beni Hamedoune situé sur les hauteurs de Tazmalt où se trouvent les bahuts. »
1 MAT pistolet mitrailleur ( manufacture d’armes de Tulle)
2 attaque en piqué
Témoignage de Paul Hairault
Paul Hairault était appelé en Algérie à Oran en 1961 ( extrait d’un de ses livres sur la guerre d’Algérie):
« Roger était un ancien d’Algérie. C’est ainsi qu’on désignait tous les jeunes métropolitains qui avaient fait leur service militaire en Algérie. Roger avait fait comme beaucoup d’autres son service militaire là-bas. Il était démobilisé depuis un an, mais il ne parlait pas de cette période, il voulait l’oublier… » Depuis mon retour d’Algérie ( en 1962), si je me réveille la nuit, je cherche mon fusil à la tête de mon lit…Je ne sais pas si je vais guérir de l’Algérie ! Je reste avec mes images, je reste avec mes horreurs »… Là-bas en Algérie, il avait dû souffrir. Un an après, il était encore imbibé de cette guerre qui lui avait volé sa jeunesse, son insouciance, sa joie de vivre, son sourire, sa liberté. «
Livres de Paul Hairault, ancien appelé en Algérie, auteur deux-sévrien, concernant la guerre d’Algérie: L’oued et la Guirande ( roman historique 2005) , Dernières nouvelles du jour ( correspondance de son jeune frère en 1961) , Des Aurès aux Pyrénées, Les bagnards d’Assi-Bou-Nif ( livre de 2014 sur les appelés du contingent en Algérie près d’Oran).
Témoignage vidéo du colonel Philippe Jaubert (mars 2017)
Philippe Jaubert est arrivé en Algérie en octobre 1956 et en est reparti en décembre 1958. Il y est revenu de septembre 1959 à mai 1962.
extrait de 2 minutes de son témoignage:
« Un souvenir douloureux »
Témoignage vidéo de Henri Monnet ( mars 2017)
Soldat appelé en Algérie, Henri Monnet a été très gravement blessé en juin 1961 :
« une balle lui a traversé la tête »
extrait de son témoignage ( 10 minutes ) enregistré en 2017
https://www.youtube.com/watch?v=qkGAB5ujiFU
Exemple d’un pro patria, l’adjudant-chef Albert SEEWALD ( 1926 – 1985 ) parrain de la 321e promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active 2e bataillon du 2 octobre 2017 au 1er juin 2018.
Albert Seewald nait à Strasbourg le 8 décembre 1926. Suivant l’exemple paternel, il fait son apprentissage de cheminot et travaille à la Société nationale des chemins de fer français dans son jeune âge. Parlant couramment l’allemand, il est incorporé de force dans la Wehrmacht le 31 mars 1944 mais déserte 6 mois plus tard, refusant le joug de l’ennemi. Animé d’un puissant sentiment patriotique il s’engage à 18 ans le 15 décembre 1944 au titre du 23e RI et participe aux combats de libération de la France. À sa demande, il rejoint le 1er groupe de tabors marocains le 1er mars 1945 et passe la frontière allemande les jours qui suivent. Le 20 mars, au cours des combats du carrefour 136 de Jakob Hanachen dans la forêt allemande de Bienwald, Albert est blessé à la main droite par un éclat d’obus. Lors de cette campagne rendue particulièrement difficile par le terrain et les rudes conditions climatiques, le jeune Seewald révèle déjà un dynamisme exceptionnel et un sang-froid à toute épreuve. Il se distingue à nouveau comme jeune engagé volontaire le 17 avril 1945 au cours de combats livrés par son goum sur les pentes boisées qui dominent la vallée de Nagold en n’hésitant pas à s’exposer sous les tirs des armes automatiques. C’est à cette occasion qu’il se porte spontanément au secours d’un camarade blessé. Pour cet acte de bravoure, il est cité à l’ordre de la division avec attribution de la Croix de guerre avec étoile d’argent.
Nommé caporal des goums le 1er juin 1945, il quitte le sol allemand durant l’été et rejoint le Maroc où il est affecté au 4e goum à El Kebab courant octobre. Engagé dans une opération en Algérie d’avril à août 1946, il montre déjà des qualités de meneur d’hommes. Son calme et son mépris du danger lui valent d’être promu caporal-chef le 1er avril et Albert obtiendra son galon de sergent le 1er septembre de cette année-là. C’est à cette période que son goum reprend ses quartiers dans les Aït Issehaq. Jeune sous-officier courageux et déjà expérimenté, il obtient le certificat d’aptitude au commandement du groupe le 31 décembre 1948 à l’âge de 22 ans. Six mois plus tard, le sergent Seewald rejoint le Tonkin ou il est affecté au 4e goum du 3e tabor indochinois. À Noël 1949, ce chef au moral d’acier est cité à l’ordre du régiment, lors d’une opération de nettoyage dans la vallée de Po Ma au Tonkin. Pris sous un tir nourri de mitrailleuses dans la cuvette de Ba San, il riposte violemment à la tête de sa section et neutralise les résistances, permettant à son goum d’appartenance de manoeuvrer. Ce fait d’armes lui vaut l’attribution de la Croix de guerre des Théatres d’opérations exterieures avec étoile de bronze. Du 16 septembre au 17 octobre 1950, il participe activement à la terrible bataille de la RC 4 au sein de la colonne Charton. Il démontrera à cette occasion ses qualités de chef courageux et plus particulièrement lors de la journée du 6 octobre où le 3ème Tabor isolé du commandant de Cherge parvient à occuper la côte 477. Fort de ses remarquables qualités de chef au combat et dans le contexte périlleux du décrochage de la RC 4, Albert devient naturellement chef de section : il a 23 ans. C’est à cette période qu’il obtient le certificat interarmes à That Ke au Tonkin.
Peu enclin à se reposer, il revient au Maroc au 4ème goum le 7 avril 1951, six jours après sa promotion comme sergent-chef. C’est aux Aït Issehaq à El Kebab qu’il reçoit, le 25 octobre, le Dahir de satisfaction du gouvernement chérifien. Ayant contracté une maladie lors de son séjour en Indochine, il est soigné à l’hôpital de Marrakech. Luttant contre une infection avec la volonté qui le caractérise et après avoir perdu la moitié de sa masse corporelle, il retrouve finalement ses forces et rencontre une jeune infirmière française qui deviendra son épouse le 26 juin 1952 à Meknès. De leur union naissent quatre enfants dont trois verront le jour sur le sol marocain.
Homme ouvert et cultivé, il obtient le certificat militaire d’arabe parlé avec brio le 15 décembre 1952 à Khénifra. Sillonnant sans cesse au gré des opérations la région des Aït Issehaq durant deux années, il est affecté à Marrakech le 20 mars 1953 au sein du commandement divisionnaire des goums. Le 21 mai 1954, à Meknès, il est exempté des épreuves tactiques et de commandement du brevet d’armes d’infanterie du 1er degré, fort de son exceptionnelle expérience indochinoise de chef de section qu’il a exercé quelques années auparavant. Magnifique exemple de sous-officier au courage et à la compétence hors du commun, il est admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 4 juin 1955 alors qu’il est en poste à Rabat. Le sergent-chef Seewald rejoint le 23 juin 1956 le bureau d’aide militaire de l’armée royale marocaine. Expérimenté, empreint d’un goût prononcé pour la culture locale, il intègre la garde rapprochée de Mohamed V alors de retour en grâce et en plein processus de transition vers l’indépendance. C’est à cette période qu’il est nommé adjudant le 1er janvier 1958. Il sert durant plus de six mois à l’encadrement de la 21e compagnie du 5e bataillon des forces royales marocaines.
Le 17 août, Albert quitte le Maroc définitivement pour le centre mobilisateur 104 dans sa région d’origine à Neuf-Brisach en Alsace et reçoit la Médaille militaire quinze jours plus tard.
La guerre d’Algérie alors à son apogée, il est affecté au 117e RI prêt d’Alger du 4 mars 1961 au 7 novembre 1962 et est nommé adjudant-chef durant cette période. Égal à lui-même et s’appuyant sur sa remarquable expérience de combattant, il est engagé dans de nombreuses missions près de Fondouk. De retour au centre mobilisateur 104 en fin d’année, Albert obtient son brevet militaire professionnel de deuxième niveau des techniques de l’infanterie combat commando motorisé. Admis à servir à la limite d’âge supérieure à compter du 1er juillet 1965, il est muté au 152e RI quatre mois plus tard et y sert jusqu’en février 1978, date à laquelle il quittera le service actif. Il assumera notamment durant cette période les fonctions de président des sous-officiers de l’unité. En reconnaissance de son exceptionnelle carrière de combattant, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur le 31 juillet 1985 un an avant de mourir entouré de sa famille.
Grand patriote et combattant infatigable, l’adjudant-chef Seewald laisse le souvenir d’un homme de confiance et d’un chef fidèle et généreux. Il reste à jamais dans la mémoire collective l’intrépide chef de section de goumiers marocains. Modèle de discipline, de dévouement et de courage, Albert Seewald est un exemple et un guide pour les jeunes sous-officiers.
Source: www.lechevron.fr
LE CONTEXTE
La guerre d’Algérie est déclenchée le 1er novembre 1954 par des attentats en Algérie d’un groupe d’indépendantistes du FLN dans un contexte où la France venait de perdre la guerre d’Indochine ( défaite de Dien Bien Phu en mai 1954), où la décolonisation avait fait accéder à l’indépendance plusieurs colonies européennes, dont le Maroc ou la Tunisie, où les pays décolonisés du Tiers-Monde encourageaient l’accès à l’indépendance des colonies, où l’ONU affirmait le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et où, en Algérie, la situation économique était très inégalitaire et la situation politique bloquée.
http://blog-histoire.fr/2000-ans-histoire/2105-le-declenchement-de-la-guerre-dalgerie-il-y-a-cinquante-ans.html émission de France Inter « la marche de l’histoire » 27 minutes juin 2014
LES ORIGINES
https://www.youtube.com/watch?v=REMspt0TjHs video de 10 minutes sur l’histoire de l’Algérie ( le dessous des cartes Jean Christophe Victor)
https://www.youtube.com/watch?v=eyTyPwgqmUY video de 6 minutes sur l’Algérie d’avant la colonisation (point de vue d’un algérien)
« La guerre d’Algérie a commencé à Sétif » texte de Mohammed Harbi, le monde diplomatique
1830 début de la conquête de l’Algérie par la France
https://www.youtube.com/watch?v=fuMt_Txx5ww Abd El Kader et la conquête de l’Algérie ( émission de 28 minutes de France Inter « 2000 ans d’histoire »)
1831 (avril) destruction d’une mosquée dans le vieux centre d’Alger ( près du palais du dey ) pour réaliser une place d’armes ( devenue place Louis-Philippe et aujourd’hui place des martyrs)
http://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1981_num_31_1_1905 le centre d’Alger en 1830, article de revue consultable en ligne, par André Raymond 1981
https://www.youtube.com/watch?v=ptMaPc353ng une station de métro-musée est réalisée place des martyrs ( vidéo algérienne de 3 minutes sur les découvertes archéologiques, mars 2017)
1937 échec de la loi Blum-Violette ( Blum, chef du gouvernement du Front Populaire, et Violette, ancien gouverneur en Algérie) pour ouvrir la citoyenneté française, de façon limitée, à environ 25 000 Algériens
1945 l’Algérie constitue 3 départements français ( Alger, Oran, Constantine)
1945 ( 8 mai ) manifestations à Sétif et à Constantine ( une centaine d’ Européens sont tués, la répression fait plusieurs milliers de morts parmi les Algériens)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_S%C3%A9tif,_Guelma_et_Kherrata
https://www.youtube.com/watch?v=L4XQ0XGybO4 et https://www.youtube.com/watch?v=iiYeH6_gxI8 et https://www.youtube.com/watch?v=ZSBWMV_ibHc 3 videos de 10 minutes chacune sur le 8 mai 1945 ( avec historien et témoins)
https://www.herodote.net/8_mai_1945-evenement-19450508.php
1954 (juillet) la France reconnait l’autonomie interne de la Tunisie
1954 ( 1er novembre, appelée « Toussaint Rouge ») plusieurs attentats du FLN en Algérie qui déclenchent les « évènements » d’Algérie,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toussaint_rouge
https://www.herodote.net/1er_novembre_1954-evenement-19541101.php
La Toussaint Rouge Jean Pierre Bat
1955 ( 3 avril) le gouvernement décrète l’état d’urgence, début des opérations militaires
1955 ( novembre) la France reconnait le principe de l’indépendance du Maroc
1956 (janvier) Appel d’Albert Camus ( écrivain français, Pied noir, prix Nobel) pour une trêve civile
1956 (mars) La France reconnait officiellement l’indépendance du Maroc et de la Tunisie
1956 (16 mars) vote des pouvoirs spéciaux au gouvernement français
1957 ( mars) passage de 18 à 30 mois ( puis 28 mois) du maintien des appelés sous les drapeaux (l’effectif militaire atteint alors 450 000 hommes )
1958 l’ONU évoque le principe du droit à l’autodétermination du peuple algérien
1958 ( 13 mai ) à Alger un « Comité de Salut Public » dirigé par le général Massu prend le pouvoir et appelle au retour du général de Gaulle
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coup_d%27%C3%89tat_du_13_mai_1958
1958 (1er juin) de Gaulle, devenu chef du gouvernement, obtient des députés le pouvoir d’élaborer une nouvelle Constitution
1960 le général de Gaulle évoque l’Algérie algérienne
1961 (janvier) de Gaulle fait approuver par référendum l’autodétermination de l’Algérie ( 76% de oui en métropole, 69% en Algérie)
1961 ( janvier ) l’Organisation de l’Armée Secrète( OAS) se manifeste par des attentats
1961 (22 avril ) putsch des généraux Salan, Challe, Jouhaux et Zeller à Alger ( mais, à la demande du général de Gaulle, ils ne sont pas suivis par l’armée, dont l’ensemble des appelés)
http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00077/le-putsch-des-generaux-les-debuts.html
https://www.herodote.net/21_avril_1961-evenement-19610421.php article de 2016
1961 ( 17 octobre) répression d’une manifestation d’Algériens à Paris
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/17/17-octobre-1961-ce-massacre-a-ete-occulte-de-la-memoire-collective_1586418_3224.html entretien avec l’historien Gilles Manceron 2011
1962 (19 mars) cessez-le-feu en Algérie (après les accords d’Evian du 18 mars entre la France et le FLN, approuvés à 90 % par référendum en avril en France)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27%C3%89vian
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2010/03/14/19-mars-1962_1318955_3232.html
http://www.rfi.fr/france/20160318-france-19-mars-hollande-fin-guerre-algerie-commemoration
1962 (5 juillet) indépendance de l’Algérie
1999 ( 5 octobre ) le Parlement français reconnaît « l’état de guerre » en Algérie
2001 une journée d’hommage aux Harkis est fixée au 25 septembre
2002 ( 5 décembre) inauguration quai Branly ( Paris VIIème) du Mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie; un an après, cette date est choisie comme journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Afrique du Nord (AFN)
2005 ( février) une loi française porte reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés (« Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit » (article 4, alinéa 2, cet alinéa est abrogé en février 2006)
2012 la date du 19 mars est reconnue comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires en AFN.
https://fr.vikidia.org/wiki/Chronologie_de_la_guerre_d%27Alg%C3%A9rie chronologie détaillée de la guerre d’Algérie
http://www.universalis.fr/encyclopedie/algerie-reperes-chronologiques/
Combattants et combats
https://fr.vikidia.org/wiki/Combattants_et_combats_pendant_la_guerre_d%27Alg%C3%A9rie
Les appelés pendant la guerre d’Algérie
http://blog-histoire.fr/2000-ans-histoire/6941-les-appeles-dans-la-guerre-dalgerie.html émission de 28 minutes France Inter décembre 2013
les Harkis
http://blog-histoire.fr/2000-ans-histoire/2100-le-drame-des-harkis.html émission de France Inter de 31 minutes juin 2013 ( reprise de 2006 )
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/emotions-35-aux-harkis-la-patrie-non-reconnaissante émission radio de décembre 2016 de 52 minutes sur la révolte des Harkis du Gard en 1975
les Pieds noirs quittent l’Algérie
http://blog-histoire.fr/2000-ans-histoire/2293-les-pieds-noirs-quittent-lalgerie.html émission de 27 minutes France Inter mai 2013
un villageois de Kabylie
https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-17-mars-2017 émission de 27 minutes France Inter mars 2017 Slimane Zeghidour, écrivain et journaliste, son village en Kabylie pendant la guerre d’Algérie
Hommes politiques français
Guy Mollet 1905 – 1975
chef du gouvernement français en 1956-57
https://fr.vikidia.org/wiki/Guy_Mollet
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Mollet
Pierre Mendès-France 1907 – 1982
chef du gouvernement français en 1954
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mend%C3%A8s_France
François Mitterrand 1916 – 1996
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mitterrand
http://www.mitterrand.org/Francois-Mitterrand-et-l-Algerie.html ( site de l’Institut Mitterrand)
Jacques Soustelle 1912 – 1990
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Soustelle
Le général de Gaulle 1890 – 1970
Après la défaite de la France en 1940, il rejoint Londres où il appelle à poursuivre le combat en lançant « l’appel du 18 juin » et devient le chef de la France libre, puis en 1944 le chef du gouvernement provisoire, avant de se retirer en 1946. Il revient au pouvoir en 1958 et est élu président de la République jusqu’à sa démission en 1969.
http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/biographie.php ( biographie sur le site de la fondation Charles de Gaulle )
Le général de Gaulle et l’Algérie
A la suite d’un soulèvement de militaires à Alger le 13 mai 1958, il revient au pouvoir comme chef du gouvernement et fonde la 5ème République.
Il se rend à Alger où il déclare: « Je vous ai compris! ». Il prépare la fin de la guerre d’Algérie.
Il organise en 1962 un référendum en France qui donne 90 % en faveur de l’indépendance de l’Algérie.
Le 22 août 1962, il échappe en France, au Petit Clamart, à un attentat de l’OAS.
http://acp.ecpad.fr/dossier-n3-de-gaulle-et-lalgerie-1958-1962/ parcours pédagogique pour collégiens et lycéens par l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) avec 15 courtes vidéos de l’ECPAD ( agence d’images de la défense) sur de Gaulle et l’Algérie de 1958 à 1962.
Militaires français
Le général Salan 1899 – 1984
https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_Salan
Le général Massu 1908 – 2002
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Massu
http://blog-histoire.fr/2000-ans-histoire/12592-le-general-massu.html émission de France Inter de 27 minutes mai 2016
Algériens
Ben Bella 1916 – 2012
https://fr.vikidia.org/wiki/Ahmed_Ben_Bella
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Ben_Bella
Fehrat Abbas 1899- 1985
président du gouvernement provisoire de la république algérienne de 1958 à 1961
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferhat_Abbas
Messali Hadj 1898 – 1974
fondateur du parti du peuple algérien
réclame l’indépendance dès 1927
mis en résidence surveillée à Niort de 1952 à 1954
BILAN DES VICTIMES
Nombre de soldats français mobilisés: environ 400 000 militaires d’active et environ 1,3 million d’appelés du contingent,
Nombre de blessés: environ 70 000 blessés
Nombre de morts: environ 30 000 militaires français (dont la moitié d’appelés), environ 20 000 à 30 000 harkis, environ 300 000 à 400 000 Algériens, environ 4 000 Européens d’Algérie
Exode vers la France à partir de l’été 1962 de plusieurs centaines de milliers de Pieds Noirs et de plusieurs dizaines de milliers de Harkis .
Algérie: l’un des 3 pays du Maghreb (ou Afrique du nord)
Appelés du contingent: jeunes français faisant leur service militaire.
Fellagha.: terme désignant les combattants du FLN
Harki: soldat algérien combattant dans l’armée française
https://fr.vikidia.org/wiki/Harkis
OAS: Français d’Algérie engagés dans l’Organisation de l’Armée Secrète pour garder l’Algérie française et recourant aux attentats.
FLN: Algériens engagés dans le Front de Libération Nationale pour obtenir l’indépendance de l’Algérie.
Pieds Noirs: Français et Européens d’Algérie nés et vivant en Algérie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pieds-noirs
Rapatriés: Pieds noirs et Harkis qui ont quitté l’Algérie après 1962 pour se réfugier en France
http://www.universalis.fr/classification/histoire/histoire-chronologie/histoire-xxe-s-et-xxie-s/decolonisation-xxe-s/decolonisation-en-afrique/guerre-d-algerie/ lexique de l’encyclopédie Universalis ( fellagha, guerre d’Algérie, harkis, Massu, OAS, putsch des généraux, Sakiet Sidi Youcef, Salan, 13 mai 1958)
Bibliographie
L’Algérie et les Algériens Des royaumes Berbères à l’indépendance ( le temps des Berbères, le temps des Français, la déchirure, un jeune pays) Collection de la revue L’Histoire mai-juin 2012
Benjamin Stora La guerre d’Algérie expliquée à tous 144 pages 2012 ( extrait consultable http://www.seuil.com/ouvrage/la-guerre-d-algerie-expliquee-a-tous-benjamin-stora/9782020812436?reader=1#page/8/mode/2up )
Benjamin Stora et Mohammed Harbi La guerre d’Algérie Fayard collection Pluriel
Benjamin Stora et Mohammed Harbi ( sous la direction de ) La guerre d’Algérie 1954 – 2004 Editions Robert Laffont
Benjamin Stora Messali Hadj collection Pluriel
Benjamin Stora La gangrène et l’oubli ( sur mémoire et histoire)
Benjamin Stora et Renaud de Rochebrune La guerre d’Algérie vue par les Algériens Tome 1 Le temps des armes ( des origines à la bataille d’Alger) septembre 2016 Folio histoire
Benjamin Stora et Alexis Jenni Les mémoires dangereuses Editions Albin Michel 2016
http://ensembleetcitoyenspourmontpellier2014.blogspot.fr/2016/02/memoires-dangereuses-quand-la-guerre.html ( jeudi 18 février 2016 )
« Mémoires dangereuses » : quand la Guerre d’Algérie créait le FN
Rencontre avec Alexis Jenni auteur, avec l’historien Benjamin Stora, de « Mémoires dangereuses ». Il revient sur le traumatisme de la guerre d’Algérie et l’empreinte qu’elle a laissée sur la France. Une réflexion sur le passé mais aussi le présent et l’avenir du vivre ensemble.
Pourquoi sortir un livre retraçant la guerre d’Algérie ? J’avais écrit un livre qui parlait entre autre de la guerre d’Algérie, puisqu’il abordait les guerres coloniales, et Benjamin Stora, c’est son sujet d’historien. On s’est un peu rencontrés par curiosité et sans but. En discutant, on s’est mis à parler du FN et de l’actualité… Ça fait partie de ses préoccupations à lui en tant qu’historien, et à moi en tant que romancier.
Concernant le débat qu’on connait aujourd’hui sur la société française vis-à-vis du FN, est-ce qu’on n’a pas tendance à passer sous silence cette origine algérienne ? Carrément ! C’est pour ça aussi qu’on a osé publier ce livre. Il nous semble que le débat autour du FN est complètement biaisé, parce qu’on fantasme un FN fasciste voire nazi, ce qu’il n’est pas. L’origine idéologique du FN, ce n’est pas le nazisme, mais la colonie, le rapport à la colonie. D’ailleurs, il nous semble également que, renvoyer sans arrêt le FN au fascisme et au nazisme, non seulement c’est faux mais c’est aussi contre-productif. Ça ne permet pas de penser ce qu’il est, ni de s’opposer politiquement à lui.
Sur la manière de s’opposer politiquement au FN, le fait d’avoir quelqu’un comme Florian Phillippot qui se revendique beaucoup du gaullisme, est-ce que cela veut dire que le parti a changé ? Je ne pense pas qu’il ait vraiment changé. La prétendue « dédiabolisation » dont on parle, ce n’est pas quelque chose qui est fait en profondeur. Toute la problématique antisémite qui était celle de monsieur Le Pen père a été évacuée. On sait que Marine Le Pen n’est pas du tout là-dedans. Mais après, les racines coloniales et antigaullistes restent. Il y a des marques très nettes de ça, et du coup, on croit que le FN se rattache à une histoire de France qui est un petit peu alternative par rapport à l’Histoire de France classique.
Est-ce qu’on a du mal, encore aujourd’hui en France, à aborder la question de la guerre d’Algérie ? Absolument, on a un gros blocage en France. Une sorte de traumatisme national, non seulement parce qu’il y a une perte qui passe mal, mais aussi parce que c’était une guerre civile entre différentes parties. Ce n’est pas uniquement la nation algérienne qui s’est libérée de la colonisation française. Ça a été une lutte intra française. Elle a mis en conflit au moins une douzaine de protagonistes différents. Il est très difficile de comprendre ce qu’il s’est passé. Lorsque j’ai écrit mon roman, avec un peu de naïveté, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de récit complet, il y a une sorte de suspension du récit au moment de cette guerre. On ne sait pas la raconter.
Dans votre livre, vous mentionnez la crainte de perte d’identité française au profit des « Arabes ». Charles de Gaulle dira qu’il ne veut pas d’une « Colombey-les-Deux-Mosquées ». Cela rappelle le discours de certains politiques qui n’ont pas hésité à citer le Général, notamment Nadine Morano, il y a quelques mois. Ces comparaisons ne sont-elles pas dépassées ? Ces propos de De Gaulle datent de la fin de sa vie, il ne les a pas volontairement écrits dans un discours. Mais l’Afrique du Nord, ou même les pieds noirs, ne le mettaient pas particulièrement à l’aise. Il avait une vision de la France extrêmement classique et ancienne. On peut imaginer qu’en intégrant un certain nombre de gens, qui viennent d’Afrique du Nord ou d’ailleurs, ce n’est pas la France qui devient arabe, ce sont ces gens qui sont ou deviennent français. C’est un peu ça qu’on voulait dire dans ce livre, qu’il faudrait agrandir l’Histoire de France et que tout le monde puisse se reconnaitre dans cette République.
C’est un beau programme en pleine période de débats sur les binationaux et la déchéance de nationalité… Ça me met en colère cette histoire. Techniquement, ça ne sert à rien. C’est considérer qu’avoir deux nationalités, c’est avoir deux allégeances. Et puis là aussi, j’évoque le fait que moi aussi je suis binational et on me répond « oui, mais toi, ce n’est pas pareil ! Avec la Suisse, on n’a pas de problème ». Ça montre bien que le problème, ce ne sont pas les binationaux, mais ceux qui peuvent être franco-algérien ou franco-marocain, soit l’Arabe ! C’est terrible qu’une loi mette le doigt dessus alors que c’est déjà une faille en France.
Au final, Benjamin Stora et vous démontrez plutôt bien qu’on a les mêmes stéréotypes qu’à l’époque de la guerre d’Algérie. C’est vrai. C’est un drame pour les Algériens, c’est un drame pour les Français. Je pense que c’est vraiment un grand traumatisme historique qu’on a du mal à intégrer et dépasser. Il nous reste des symptômes de ce traumatisme. En étant étranger à cette histoire, c’est en m’y intéressant comme romancier que je me suis rendu compte de ce poids et toute cette douleur secrète qu’on traîne depuis des dizaines d’années.
Les Mémoires dangereuses – Alexis Jenni, Benjamin Stora – Éditions Albin Michel, 2016.
La Toussaint rouge Jean Pierre Bat 2014 Petit livre de 90 pages sur les origines de la guerre d’Algérie ( les attentats, la répression, les forces en présence, FLN et République face aux « évènements », débats sur les tortures et les violences coloniales, repères biographiques, chronologiques et bibliographiques)
Jean Charles Jauffret Soldats en Algérie 1954-1962 Expériences contrastées des hommes du contingent 2011
Mohammed Dib La Grande Maison 1996, L’Incendie 2001, Le Métier à tisser 2002 Trilogie par un écrivain algérien ( prix de la francophonie de l’Académie française en 1994) sur la vie des paysans algériens ( 90% de la population algérienne) durant l’époque coloniale.
L’Algérie en couleurs T.Quémeneur et S.Zeghidour 1954 – 1962 photographies d’appelés pendant la guerre d’Algérie 2011
Nos pères ennemis H.Erlinguen-Creste et M.Zerouki 2012 Dialogue entre Clovis et Ibrahim dont les pères ont combattu, l’un pour la France et l’autre pour le FLN.
Archives d’Algérie 1830 – 1960 F.Durand-Evrard et L.Martini 2003 Présentation des documents du centre des archives d’outremer à Aix en Provence
Sitographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d’Alg%C3%A9rie
https://www.herodote.net/La_guerre_d_independance-synthese-1774-9.php
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/guerre_d_Alg%C3%A9rie/104808
http://information.tv5monde.com/afrique/1954-1962-l-histoire-de-la-guerre-d-algerie-5159
https://www.youtube.com/watch?v=haqmHOjA6nA Vidéo d’octobre 2016 avec Benjamin Stora sur « Comment écrire l’histoire de la guerre d’Algérie ? » durée 1h40 ( les 25 premières minutes analysent les différents conflits, franco-algérien, franco-français, algéro-algérien…, à l’intérieur de la guerre d’Algérie)
BDthèque
Histoire dessinée de la guerre d’Algérie Benjamin Stora et Sébastien Vassant 190 pages octobre 2016 Un récit vivant, pour adolescents, à multiples points de vue, qui mobilise toutes les ressources de la narration graphique pour donner la parole à ses acteurs, restituer ses enjeux, ses atmosphères et ses paysages, d’une manière novatrice et accessible à tous.
Soleil brûlant en Algérie Gaétan Nocq 2016
Salam toubib Claire Dallanges et Marc Védrines 2016 un père raconte « sa » guerre d’Algérie à sa fille
Petits-fils d’Algérie Joël Alessandra 2015 Joël revient en Algérie sur les terres natales de ses aïeuls
Paroles de la guerre d’Algérie Jean Pierre Guéno 2012 12 témoignages en images sur les violences de la guerre d’Algérie
L’hôte Albert Camus et Jacques Ferrandez 2009 Un jeune instituteur en Algérie sur les hauts plateaux
Carnets d’Orient Jacques Ferrandez 2008 et 2011 La colonisation en Afrique du nord et notamment en Algérie
Azrayen Franck Giroud et Lax 2001 1957. Au coeur de la guerre d’Algérie, un homme est l’objet de toutes les recherches. Pour l’armée française, il est le lieutenant Messonnier, disparu avec ses hommes depuis deux semaines. Pour Taklhit, la jeune institutrice berbère, il est Francis, l’amour de sa vie. Pour les Kabyles, il est Azrayen, L’Ange des Ténèbres.
Retour à Saint Laurent des Arabes D.Blancou 2012 Enquête sur le camp de harkis du Gard où ses parents étaient instituteurs
Pistes pédagogiques
Sites internet
http://ww2.ac-poitiers.fr/hist_geo/spip.php?article731 diaporama interactif sur la guerre d’Algérie ( pourquoi la guerre, et pourquoi si longue, pour collégiens et lycéens, avec documents – radio, textes, graphiques, chronologies, affiches, cartes, plans… – et questions d’exploitation ) ou site http://www.slideserve.com/chesna/la-guerre-d-alg-rie-1954-1962 ( avec textes complets des diapos)
Comprendre la guerre d’Algérie en 3 minutes: http://tempsreel.nouvelobs.com/video/20141030.OBS3675/comprendre-les-origines-de-la-guerre-d-algerie-en-moins-de-3-minutes.html
https://fr.vikidia.org/wiki/Guerre_d%27Alg%C3%A9rie (site internet pour les 8-13 ans )
https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_381830/la-guerre-d-algerie-histoire-1ere-es-l ( diaporama pour lycéens)
http://guerredalgerie.free.fr/ (site par des lycéens des Hauts de Seine)
http://www.slideserve.com/zeke/la-guerre-d-alg-rie ( diaporama chronologique par une jeune allemande )
http://www.slideserve.com/xandy/la-guerre-d-alg-rie diaporama ( guerre vue, par années, du côté français avec très nombreuses photographies)
http://www.slideserve.com/herve/l-alg-rie-de-1830-1962 diaporama qui veut montrer les bienfaits de la colonisation en multipliant des exemples sur « l’oeuvre française » de la colonisation en Algérie